Michel Thompson

1921 - 2007
Peintre
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Galerie Divet Rennes

Michel Thompson

Né le 12 Janvier 1921 à Fontenay-aux-Roses ( Hauts-de-Seine). XX ème

Peintre de compositions animées, figures, paysages, natures mortes.Groupe de l’Homme Témoin.

Il est autodidacte de formation en art. Dès 1946, il était remarqué.  Il fit partie en 1948-49, du Groupe « l’Homme Témoin , qui, sous l’égide de Jean Bouret, proclamait l’échec des mouvements d’avant-garde et la nécessité du retour aux réalités concrètes de l’existence, et qui était surtout animé par Lorjou et Rebeyrolle que rejoindra Bernard Buffet.

 

En 1950, il fut nommé au comité du Salon des Jeunes Peintres, qui devint en 1954 de la jeune peinture.

Il participe à des expositions collectives , d’entre lesquelles à Paris : 1946, Le Noir est une Couleur, Galerie Maeght; 1946-1947, Salon des moins de Trente  ans; 1947; Les mains éblouies; Galerie Maeght ; 1948, L’Homme Témoin galerie du Bac; 1949, l’Homme Témoin , galerie Claude; depuis 1949, il participe aux principaux salons annuels, notamment jusqu’en 1961, Le Salon des Jeunes Peintres, puis de la Jeune Peinture,; 1964 à 1966 Salon Grands et Jeunes d’Aujourd’hui ; et encore le Salon des Indépendants, le Salon des Peintres Témoins de leur Temps, en 1988 le Salon Comparaisons etc…En 1990, la galerie Expression a organisé une retrospective de l’Homme Témoin.

Il montre ses oeuvres dans des expositions personnelles dont, 1954, galerie Guénégaud; 1957; galerie Monique De Groote; 1958, 1960; 1962 , New York galerie Bianchini; 1960; galerie Simone Badinier; 1964, galerie Lahumière; 1966 Amiens , Maison de la Culture; 1988 galerie Artko; en 1952 lui fut décerné le prix Fénéon.

 

Dès 1945, il avait alors à peine vingt-cinq ans, il se créa un style, un genre, doit on même dire : en vue plongeante, sur un espace aplati, deux fourchettes , un verre, des fruits peu tentants, perdus sur une immense table, ou bien les maigres attributs d’un billard queues et boules sur le tapis vert, ou encore quelques portraits misérabilistes. Suivirent des paysages de banlieue, des scènes de foules. Ensuite, à partir de 1956, délaissant les succès de ce maniérisme il revint à une observation plus authentique de la réalité. Il a continué à peindre, d’une pâte légère et par des notations rapides et comme transparentes, les scènes aimables de l’existence quotidienne, notamment plus colorées, après la découverte de la peinture de Bonnard autour de 1958. Après une longue période figurative, il inaugure une forme d’écriture proche de l’abstraction. Ses compositions géométriques donnent un prolongement à la construction cubiste et traduisent une conception dynamique de l’espace.

 

Musées: 

Musée de Blis  : Scène d'intérieur, huile sur toile, 1949

Musée d’Art Roger Quilliot, Clermont-Ferrand : Femme à sa toilette, huile sur toile, 1951;

Musée d’art moderne de la ville de Paris  : Nature morte à la casserole, huile sur toile, 1960 ;

Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis : Le train, huile sur toile, 1956 ;

Musée de Villeneuve sur lot : Portrait de Claudine aux oranges, huile sur toile, 1949

œuvres de l'artiste

Galerie Divet Rennes